Comment encourager l’adoption d’abris fumeurs pour améliorer la propreté de l’espace public ?

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Si l’on prenait le temps d’observer un fumeur dans la rue, il est probable que la description soit la suivante : il se dépêche de fumer, parce qu’il va entrer dans une boulangerie, qu’il arrive à son travail, qu’il va descendre dans le métro ou prendre le bus. La pluie tombe et pourtant, il a besoin de sa dose de nicotine pour se sentir bien. Pour cela, il est obligé de braver le mauvais temps et son premier réflexe, une fois sa cigarette terminée est de l’envoyer sur le trottoir ou de la mettre à ses pieds pour finir de l’éteindre d’un mouvement de chaussures. Une habitude qui a des conséquences terribles sur l’état de la planète, même si ce n’est plus une fatalité.

Les fumeurs peuvent agir pour réduire la pollution causée par les mégots : voici comment

Comment permettre aux fumeurs de profiter de leurs cigarettes quel que soit le temps et sans que cela ait un impact sur la pollution ? L’installation d’abris pour fumeurs est une première réponse, mais n’est pas suffisante, surtout si l’on veut simplement y faire poser une poubelle lambda.

Comme on peut le voir dans le reste de l’espace public, ces poubelles sont remplies de déchets divers et variés et on se contente après de les vider et de tout mettre dans les ordures ménagères, avec les mégots qu’elles contiennent.

Or, les mégots ainsi enfouis ou laissés à l’air libre dans des décharges à ciel ouvert, vont mettre chacun 14 ans à se dégrader. Quand on sait qu’il y a ainsi des milliards de mégots qui sont jetés au sol tous les ans en France, il est temps d’agir.

Pourquoi ne pas commander des cendriers de collecte ? Différentes structures ont des actions complémentaires.

Auprès de certaines d’entre elles, on peut commander des abris pour fumeurs. Ensuite, avec d’autres des cendriers de collecte avec jauge de remplissage et encore des kits de sensibilisation à destination du public (les habitants d’une commune, les collaborateurs dans une entreprise, la patientèle et les visiteurs dans les établissements hospitaliers etc…).

Quand les cendriers sont pleins, des camions viennent prendre les sacs pleins et en remettent un nouveau jusqu’à la prochaine fois. Tous les mégots sont envoyés en centre de recyclage. Mais comment est-il possible de les recycler ?

Mégots de cigarettes : tout peut être recyclé

À force de les voir, on ne les voit plus. La banalisation des mégots sur les trottoirs est un vrai problème. Mais si la ville concentre plus de fumeurs, les mégots de cigarettes jetés par terre en campagne pose aussi un autre problème, autre que la pollution visuelle contre laquelle entendent lutter les maires et les responsables de collectivités territoriales.

Un mégot, jeté dans un caniveau va échouer dans une mer ou un océan. Or, on sait à présent qu’après le plastique, les mégots constituent la deuxième plus grosse cause de pollution sous-marine.

Sans compter les mégots mal éteints qui créent des incendies pendant l’été ou en toutes saisons en forêts.

Si l’on faisait des espaces pour les fumeurs à retrouver à différents endroits d’une ville avec à disposition des cendriers de collecte, il serait plus facile de faire changer les comportements.

Un geste qui peut permettre de bénéficier d’aide financière à l’installation, ce qui n’a rien de négligeable quand on entend agir pour l’environnement.

Les actions de sensibilisation mettent en lumière comment les centres de recyclage agissent pour transformer les mégots : une fois les différents éléments séparés, ils font l’objet d’un nettoyage avec une solution sans impact pour l’environnement.

Quand les substances toxiques éliminées et les odeurs évacuées, on peut recycler le papier, les brins de tabac et l’acétate de cellulose qui devient un parfait isolant pour les bâtiments et la confection de vêtements chauds.