Comment savoir si l’on a un prolapsus anal ?

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Le fait d’avoir plus ou moins régulièrement des hémorroïdes ou de souffrir de constipation peut faire craindre que l’on souffre à terme d’un prolapsus anal. Comment en être sûr ?

Prolapsus anal : les signes qui ne trompent pas

Le fait de ne pas consommer régulièrement des fibres ou de prendre certains médicaments peut faire souffrir de constipation ; soit le fait d’avoir du mal à aller à la selle.

Il faut également savoir que certaines pathologies, comme des problèmes de thyroïde, peuvent influer sur la qualité du transit et donc sa façon d’aller à la selle. Il est évident que dans ce cas, c’est en traitant la cause que l’on soigne ce symptôme qui en est une des conséquences selon son taux de TSH.

Avoir une crise hémorroïdaire n’a rien d’amusant, même si elle passe généralement toute seule en appliquant de l’eau froide à l’aide d’un gant de toilette propre et qu’elle est sans conséquence la plupart du temps.

Suite au déclenchement d’une maladie et la prise de médicament, on peut avoir un épisode qui reste sans suite et ne doit pas alarmer. Le fait de voir la constipation comme effet secondaire possible sur la fiche produit du médicament peut confirmer ce doute. On peut également se rendre en pharmacie pour avoir un avis éclairé sur la question et se voir proposer des solutions quelquefois sans ordonnance.

Pourtant, une constipation sévère ; qui s’entend sur la durée ; peut provoquer ce que l’on appelle un prolapsus rectal (ou anal).

Dans ce cas, les symptômes peuvent être les suivants : L’évacuation des selles est difficile et celles-ci sont très dures. Il peut y avoir non seulement du sang quand la personne s’essuie mais aussi la présence de glaires. Une personne qui n’arrive pas à se retenir de déféquer (ce que l’on appelle une incontinence fécale) ou encore l’envie permanente d’éliminer des selles peut faire penser qu’elle peut souffrir d’un tel problème. A terme, le rectum risque de sortir par l’anus.

Comment soigner un prolapsus anal ?

Parce qu’un prolapsus anal peut avoir des conséquences irrémédiables, il est important, en cas de doute de parler de ce problème à son médecin traitant qui procédera à un examen externe et posera des questions. Pour lever tout doute, il orientera certainement vers un spécialiste (un proctologue) qui va utiliser ; selon le problème un anuscope ou un rectoscope pour poser le diagnostic.

Le patient est acteur de cet examen puisqu’il lui sera certainement demandé de se mettre en position accroupie afin de pousser pour voir ce qui se passe et il est très probable qu’on lui demande de passer une coloscopie (les patients sont endormis).

Une IRM pelvienne permet d’affiner le diagnostic afin de savoir s’il faut ou non en passer par la chirurgie afin de procéder à une rectopexie ou une ventropexie.

Même si le patient est sous anesthésie générale, cela ne représente pas une grosse intervention. D’autres techniques ont été mises au point et certaines plus anciennes sont toujours proposées à des patients qui, du fait de certaines pathologies annexes, peuvent présenter des risques opératoires.

Pourtant, il est possible si cela n’est pas pris à temps de souffrir à terme d’incontinence anale de manière usuelle ; ce qui oblige à porter des protections.

Cela n’étant bien entendu pas à souhaiter, on conseille aux patients qui sont touchés par la constipation de manière régulière d’en discuter avec leur médecin pour trouver des solutions rapidement (parfois la prise de laxatifs légers est suffisant si cela est pris à temps) ou encore d’adopter une alimentation plus riche en fibres de manière quotidienne.